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es ports de pêche sont donc à l’arrêt puisque les bateaux ne peuvent plus sortir pendant un mois pour préserver les dauphins des mailles des filets. Nous pourrions tous approuver l’idée de freiner le carnage de ces cétacés dont les corps, de plus en plus nombreux, viennent s’échouer notamment sur les plages rétaises et couardaises. Les défenseurs de ces dauphins trouveront que cette période de non pêche est trop courte. D’autres, argueront qu’une partie de la flottille française va se retrouver en difficulté financière et que des emplois sont en jeu.

Et puis d’autres encore estimeront que pendant que les bateaux français sont à quai, les pêcheurs européens vont s’en donner à cœur joie ! Mais, en bout de chaine et de filet, moins de pêche, c’est une offre plus faible de produits de la mer et donc une augmentation du prix des merlus, de la sole ou du bar… En ces temps d’inflation alimentaire, les euros à sortir en plus des porte-monnaies paraissent de plus en plus chers.